Les chercheurs du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) travaillent sur la diminution des coûts de production des batteries au lithium-ion utilisées dans les voitures électriques. En effet, initialement développées pour l’électronique portable, ces batteries présentent de nombreux inconvénients. Elles sont chères à produire, car elles utilisent des cathodes en oxyde de cobalt, ce qui les rend également dangereuses puisque ce composé est inflammable.
Selon le CEA, le phosphate de fer lithié (à base de lithium), d’un coût nettement inférieur et réduisant les risques puisqu’il ne chauffe pas, pourrait remplacer le cobalt pour les électrodes. Si les performances des batteries au phosphate de fer restent inférieures à celles au lithium-ion, ce handicap est limité par l’absence de système régulant la température.
Toutes ces raisons poussent le CEA à consacrer d’importants moyens pour développer cette technologie afin notamment de fournir une solution innovante à son partenaire industriel Renault, également très investi dans l’automobile électrique.
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