Lorsque l’on parle d’hydrogène, on associe souvent la molécule à une couleur, alors que celle-ci est incolore dans la nature. Cette couleur correspond en fait à la fois au mode de production de la molécule, mais aussi à l’énergie primaire utilisée par ce mode de production. Ces deux éléments déterminent l’empreinte carbone de la molécule produite et la couleur que l’on attribue alors à l’hydrogène.
Le tableau ci-après synthétise ainsi les couleurs de l’hydrogène. Pour le mettre à jour, il serait nécessaire d’ajouter un process dans l’hydrogène vert (à côté de la thermolyse de la biomasse), celle de la technologie « biologique », pour inclure les nouveaux process de production d’hydrogène très bas carbone à partir de bactéries.
Pour le reste, on constate que la production par électrolyse peut être verte, rose ou jaune… selon la source de production de l’électricité utilisée pour produire l’hydrogène. Jaune pour le réseau électrique français ; gris ou noir pour l’allemand (centrale charbon, et à gaz). Enfin, l’hydrogène bleu correspond à une production d’hydrogène gris, mais avec un cap- tage du CO2 qui de ce fait diminue l’empreinte carbone.
Il serait cependant intéressant de placer la couleur de l’hydrogène plus largement dans un contexte d’économie circulaire en analysant un cycle de vie plus large de la production à l’usage, y compris l’usage des sous-produits.