Des actions concrètes et opérationnelles sur 4 axes stratégiques : transition écologique et énergétique, révolution digitale, nouvelle donne industrielle et talents
Urgence climatique, crise énergétique, raréfaction des ressources, perte de biodiversité… Alors que notre monde est confronté à de profonds bouleversements, Syntec-Ingénierie révèle à l’occasion de ses vœux une feuille de route opérationnelle qui engage l’ingénierie et sa fédération à horizon 2029. Impulsé par son président Michel Kahan, le plan stratégique définit le rôle et les missions des entreprises d’ingénierie industrielles et de la construction au regard des transitions qui sont à l’œuvre ; et décline une liste d’actions prioritaires à mener par son syndicat. Intitulé Un autre monde est atteignable, ce plan est le fruit d’un travail collégial de plus de 6 mois ayant réuni près d’une centaine d’experts et expertes issus d’entreprises de toutes tailles et représentatives de tous les secteurs de l’ingénierie.
« Nous, professionnelles et professionnels de l’ingénierie, croyons en des futurs désirables. Mieux encore, nous savons que nous avons toutes les raisons d’y croire. Car ces futurs, nous les concevons et les réalisons tous les jours pour le compte de nos clients publics et privés. S’ils sont pluriels, nous les voulons durables, décarbonés, sobres en ressources, optimisés en énergies et de nature à rendre la vie plus agréable. Aujourd’hui, nous nous dotons d’un plan pour opérer les changements nécessaires dans nos propres entreprises, mais aussi au sein de notre écosystème, afin d’être les accélérateurs des grandes transitions. » Michel Kahan, président de Syntec-Ingénierie
Une feuille de route ambitieuse et opérationnelle qui engage la profession pour 5 ans
En France, l’ingénierie représente 80 000 entreprises, réparties sur l’ensemble du territoire, qui emploient 315 000 personnes et génèrent un chiffre d’affaires annuel de 52,8 milliards d’euros. Si la profession reste peu identifiée, elle joue un rôle déterminant à l’heure des grandes transformations. Décarbonation de l’industrie, accueil de nouvelles filières industrielles dans les territoires, écoconception des bâtiments et des infrastructures, réalisation de plans climat, restauration écologique, déploiement d’énergies décarbonées, gestion et prévention des risques naturels, adaptation au changement climatique… sont autant de sujets que maîtrisent les entreprises d’ingénierie et pour lesquels elles conçoivent, pilotent et mettent en œuvre pour leurs clients publics et privés des solutions opérationnelles et innovantes partout dans les territoires.
À travers leur syndicat Syntec-Ingénierie et sous l’impulsion de son président Michel Kahan, les entreprises de la profession souhaitent aller plus vite et plus loin. Après 6 mois de travaux, elles se dotent d’une feuille de route opérationnelle sur 5 ans pour aider territoires, entreprises et autorités publiques à concevoir un monde plus durable et résilient. Parce qu’elles interviennent dès la genèse des ouvrages et produits, les entreprises d’ingénierie sont en effet en capacité de produire un effet de levier majeur pour accélérer les grandes transitions : écologique et énergétique, digitale, et industrielle.
Transition écologique et énergétique
Éclairer, innover et être force de proposition pour un monde plus durable et résilient
Le premier grand défi auquel sont confrontées nos sociétés est, bien sûr, le changement climatique et la perte massive de biodiversité. Dans ce contexte, la responsabilité de l’ingénierie est d’être un secteur exemplaire, porté par des entreprises alignées sur les accords de Paris et la Stratégie Nationale Bas Carbone.
À cet effet, Syntec-Ingénierie entend orienter l’ensemble de la profession vers des modèles d’affaires pleinement compatibles avec les impératifs de la transition écologique et énergétique (TEE).
Par ailleurs, la fédération professionnelle de l’ingénierie se donne pour mission de prendre une part encore plus active dans la transformation des filières économiques. Syntec-Ingénierie travaillera donc à porter dans le débat public les solutions opérationnelles et innovantes des entreprises d’ingénierie et à témoigner de la plus-value environnementale de pratiques/solutions au service de territoires bas-carbone, résilients et respectueux des milieux naturels.
Les priorités d’action de l’ingénierie pour les 5 ans à venir
- Faire de l’éco-conception la signature de l’ingénierie. En premier lieu, l’ingénierie fixera des standards et définira un vocabulaire partagé au sein de la profession.
- Partager des cadres de références méthodologiques communs sur les grands enjeux de la TEE, à l’image de ce qui a été fait sur les infrastructures.
- Développer des solutions innovantes pour contribuer à la transformation des filières économiques et répondre aux besoins des territoires.
- Valoriser les solutions, l’expertise et la contribution de l’ingénierie à la TEE, en mettant en lumière les enjeux associés.