Pourriez-vous présenter Wessling ainsi que les champs de compétence en général de votre société ?
Wessling France fait partie du Groupe Wessling, entreprise familiale fondée en 1983 par le Dr Erwin Wessling dans la région de Münster, en Allemagne. Le Groupe Wessling emploie aujourd’hui 1 600 personnes et est présent sur 26 sites en Europe et dans le monde.
Notre société française possède son siège social en région lyonnaise et a été développée par Jean-François Campens en 1999. Historiquement, Wessling France se consacrait surtout aux analyses de sites et sols pollués et d’amiante.
Aujourd’hui, nous réalisons également des analyses de déchets organiques et énergétiques, comme la biomasse, et nous sommes aussi actifs dans bien d’autres domaines comme par exemple l’agroalimentaire et les cosmétiques.
Concrètement, nous identifions des polluants sur des matrices comme l’eau, le sol, l’air, les gaz, les déchets, les aliments ou les cosmétiques. En France, nous sommes 180 employés répartis sur trois sites (Lyon, Paris et Lille) et nous proposons à nos clients tous types de prestations analytiques et d’ingénierie sur des thématiques environnementales.
Pourriez-vous nous en dire plus sur votre accompagnement des professionnels de méthanisation ?
Au début, lors de la définition du projet, il s’agit d’évaluer le potentiel de gaz qui pourra être produit à partir des déchets, c’est ce que l’on appelle le « potentiel méthanogène ». Nous pouvons donc, selon le type de déchet, déterminer précisément la quantité de gaz qui sera produite. Cela va permettre à notre client de dresser un business plan réaliste en vue de la présentation du dossier aux banques. C’est donc la première étape. Après, il y a toute la mise en travaux sur laquelle nous n’avons que très peu de moyens d’impact. En revanche, une fois que le site est en service, nous accompagnons l’exploitant avec différents types de prestations. L’une des principales est la détection de pertes de biogaz, mais nous analysons aussi régulièrement le contenu du digesteur ou du post-digesteur, ou les deux, pour vérifier que la digestion se passe bien et qu’elle est optimale. Nous analysons également le biométhane ; nous travaillons notamment avec GRDF, GRTGaz et Teréga, qui sont les grands gaziers français. Enfin, nous nous occupons aussi de la partie digestat avec tout ce qui concerne l’analyse réglementaire : analyse microbiologique, valeur fertilisante, etc.
Nous travaillons aussi sur tout ce qui est en lien avec la biomasse. Il s’agit généralement de prestations analytiques, notamment des analyses pour évaluer le potentiel des produits en termes de richesse et de coût afin d’obtenir une plus importante valeur ajoutée.
Que comprend l’état des lieux complet des installations que vous proposez aux sites de méthanisation ?
L’une des étapes clés est la détection de pertes de biogaz. Il est important de valider que l’unité est bien étanche. Nous vérifions également si la quantité de biogaz produite à partir d’un gisement est bien conforme à ce qui est prévu en laboratoire, c’est-à-dire si le processus de digestion est bien optimisé et qu’il n’y a aucune défaillance sur toute la chaîne de valeur. De plus, nous réalisons ce que l’on appelle des « audits de performance » : à l’aide de divers appareils de mesure, nous déterminons les performances et rendements des équipements. Ensuite nous pouvons proposer des solutions pour limiter les pertes de rentabilité. Le tout dans le but d’avoir une installation économiquement efficace pour l’exploitant.
