Dans la course que le monde mène contre le réchauffement climatique, le secteur des transports tient une place centrale. En Europe, 94 % des émissions de gaz à effet de serre imputables aux transports sont causés par les transports routiers. Parmi ces derniers, 73 % des GES sont émis par les voitures et les camionnettes.
Dans ce contexte, les grands constructeurs mondiaux travaillent avec les énergies renouvelables, conçoivent de nouvelles motorisations pour accroître les gains d’énergie tout en maintenant les caractéristiques techniques et les performances du véhicule au plus haut niveau.
Parallèlement, les start-up et les entreprises spécialisées dans les technologies de rupture et les technologies de mobilité travaillent sur de nouveaux matériaux et de nouvelles applications digitales, sur l’intelligence artificielle (IA) et l’Internet des objets afin de garantir un niveau de sécurité maximal, une ultraconnexion entre la voiture et son environnement, une conduite autonome à 100 % et un confort inégalé.
Au-delà de la sécurité, du confort et d’une mobilité zéro émission, la voiture du futur ne sera plus la propriété d’un conducteur, mais bien un véhicule partagé, disponible en quelques secondes et qui ira chercher le client de manière autonome. En somme, une voiture qui n’aura rien à envier à celles que l’on peut voir dans le film Minority Report, de Steven Spielberg.
Science-fiction ? Absolument pas. Cette description non exhaustive est bien la réalité. Les travaux et les tests sur de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies numériques sont en cours chez de nombreux constructeurs d’automobiles et au sein d’entreprises spécialisées dans le numérique et l’IA. À ce titre, la France se classe parmi les nations les plus dynamiques.
Photo ci-dessus : La voiture du futur « made in France » sera ultraconnectée aux autres voitures et à son environnement (infrastructures, routes, systèmes urbains, etc.) et remplie de caméras et de capteurs pour une sécurité maximale. L’état du conducteur sera surveillé et, en cas de problème, la voiture prendra le relais. Pare-brise et vitres seront digitaux et offriront aux passagers et aux « conducteurs » une multitude de fonctions. L’autonomie du véhicule et la réalité virtuelle transformeront l’habitacle en lieu de discussions et de réunions. Le confort sera assuré par des capteurs qui mesureront l’état de santé des passagers et leur état de stress et qui régleront en conséquence la température et la luminosité. Voilà quelques-unes des innovations technologiques qui rempliront prochainement nos véhicules.
PSA, Renault, Michelin, Novares ou encore Saint-Gobain travaillent déjà sur ces applications numériques, l’IA, l’IoT et de nouveaux matériaux pour inventer cette voiture du futur.