En septembre 2015, les États membres de l’Organisation des Nations unies ont adopté le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Celui-ci comporte 17 objectifs de développement durable (ODD) qui visent à éradiquer la pauvreté et à façonner un avenir durable pour la planète. Le septième point concerne l’énergie propre et d’un coût abordable. Il est au cœur du développement, car plus d’un milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’électricité.
Si l’hydroélectricité concentre l’essentiel de la production électrique, l’énergie solaire photovoltaïque est en pleine croissance. Ce processus, qui permet de convertir le rayonnement solaire en énergie électrique, gagne du terrain à l’échelle mondiale. Mais des progrès technologiques restent à accomplir pour en améliorer les performances. Parmi les solutions prometteuses, l’utilisation de la pérovskite. Ce cristal, qui a une très grande capacité d’absorption de la lumière, peut être appliqué sur n’importe quel support photovoltaïque : mur, fenêtre, téléphone portable, panneaux.
Paris, Lausanne, Rennes, Eindhoven, les centres de recherches européens travaillent sur ce matériau promis à un bel avenir. Mais le photovoltaïque est gourmand en espace. Aussi, ingénieurs, industriels et pouvoirs publics travaillent-ils sur des projets alternatifs, comme le photovoltaïque flottant (lacs, étangs, cours d’eau).
Photo ci-dessus. La station solaire Gemasolar, près de Séville, en Espagne, dispose de 2 650 panneaux répartis sur 185 hectares. Un immense récepteur situé au centre du cercle concentre grâce aux miroirs 95 % des radiations solaires. Le site peut également stocker la chaleur et ainsi produire de l’électricité pendant 15 heures en hiver et 24 heures en été.
Texte : Boris Laurent • Photographie : Shutterstock