Les nouvelles offres en libre-service (voitures électriques, vélos, trottinettes…) apportent des solutions supplémentaires de mobilité, mais elles bouleversent l’espace urbain sans que les collectivités aient de réelle possibilité d’agir. Pour que leur développement se fasse dans l’intérêt de tous, la loi d’orientation sur les mobilités permettra aux élus locaux de fixer aux opérateurs une série des critères à respecter pour être autorisés à proposer leurs services : information aux usagers sur les règles de stationnement, respect des piétons, entretien des appareils et retrait des engins hors d’usage, etc.
Ainsi, Paris, envahi depuis une année de trottinettes électriques, pourra désormais résoudre des problèmes liés surtout à leur stationnement et à l’occupation des espaces réservés aux piétons. Le 6 juin 2019, la mairie annonçait qu’un appel d’offres serait lancé dans le but de limiter le nombre d’opérateurs de trottinettes électriques à 2 ou 3, alors qu’ils sont actuellement 11. Estimant à 40 000 le nombre d’engins dans les rues d’ici à 2020, la mairie a annoncé que leur stationnement sur les trottoirs sera interdit et que 2 500 places délimitées vont être créées dans les mois à venir. La dérogation à cette règle ne sera possible que s’il n’existe pas d’emplacements réservés ni de stationnement deux-roues à proximité.