La Commission européenne s’est engagée dans le cadre de l’accord de Paris à réduire d’au moins 40 % ses émissions de CO2 d’ici à 2030. Les nouvelles normes proposées en novembre dernier représentent une avancée majeure dans la mise en œuvre de cet engagement.
Le premier accord universel sur le climat juridiquement contraignant, l’accord de Paris, engage la communauté internationale à avancer vers une économie moderne à faible intensité de carbone. Actuellement, les transports représentent environ un quart des émissions de gaz à effet de serre de l’UE, le transport routier étant à lui seul responsable de 22 % de ces émissions. Aujourd’hui, l’UE propose de nouveaux objectifs, fondés sur des analyses rigoureuses et sur une large participation de toutes les parties prenantes, des ONG aux acteurs du secteur : les émissions moyennes de CO2 des voitures particulières ainsi que des camionnettes neuves immatriculées dans l’UE devront être, en 2025, de 15 % inférieures à celles de 2021 et, en 2030, de 30 %.
La Commission espère que ces initiatives vont par ailleurs encourager l’innovation dans les nouvelles technologies et les nouveaux modèles d’entreprise, ainsi qu’une utilisation plus efficace de tous les modes pour le transport de marchandises. Elle prévoit des instruments financiers ciblés qui permettront de soutenir ces propositions et d’en garantir la mise en œuvre rapide. En présentant ces initiatives aujourd’hui, la Commission vise à renforcer une mobilité propre, compétitive et connectée, et à améliorer les services de mobilité pour les citoyens, en particulier pour ceux ayant de faibles revenus.