OMEX a développé une gamme d’enzymes spécialement adaptées pour améliorer les processus de méthanisation. Optimisant et accélérant la dégradation, les enzymes sont de précieux auxiliaires. Quand les utiliser, pourquoi, comment et qu’en attendre ? OMEX, grâce à sa large gamme assortie d’une analyse de l’unité, nous éclaire sur le choix des enzymes en fonction des besoins du site.
Les enzymes ne sont pas vivantes, elles ne mangent pas et ne meurent pas, mais elles sont des accélérateurs chimiques, des catalyseurs, utiles dans différentes situations :
- quand le digestat devient difficile à pomper, à mixer ;
- quand la viscosité est trop importante (test réalisé avec un viscosimètre) ;
- quand la matière sèche est trop élevée (>10 % en métha agricole, test biologique) ;
- quand le taux de CH4 dans le biogaz est insatisfaisant ;
- quand le pouvoir méthanogène du digestat final est trop élevé.
Optimiser la dégradation de la matière
Ainsi, les enzymes permettent de répondre à des situations très diverses. Elles sont utilisées parce qu’elles accélèrent et optimisent la dégradation de la matière. En augmentant l’activité biologique au sein du digesteur, la ration est transformée en biogaz plus rapidement, avec moins de perte. « Vous tirez le maximum de votre ration, ce qui permet soit de réduire le tonnage quotidien, soit d’augmenter la quantité de biogaz et de biométhane » indique Vincent Gegaden, directeur commercial Europe d’OMEX Environmental. Double avantage, il reste moins de matière non digérée dans le digestat final, ce qui représente une économie de ration et une diminution du volume de digestat. Autre avantage, elles fluidifient le process. Il y a donc moins de risque de casse mécanique et le coût en électricité des mixeurs et des pompes est réduit.
Comment utiliser les enzymes ?
Le type d’enzymes à utiliser varie selon la ration. Seigle, maïs ou paille, chaque plante a ses spécificités et il est crucial de choisir le type d’enzymes le mieux adapté, car chaque enzyme va servir à dégrader une molécule particulière et sera inefficace sur d’autres (pectine, cellulose, lignine…). Il faut donc étudier la charge de matière organique de la ration pour cibler l’enzyme la plus efficace. Avec sa gamme variée, la société OMEX peut donc choisir le ou les enzymes adaptées à chaque site.
Le dosage est également dépendant de la charge de matière organique quotidienne, car le nombre d’enzymes nécessaires dépend du volume d’intrant à dégrader. Le plus souvent, une période de charge est nécessaire avant de revenir à un taux de maintenance. Au fur et à mesure des cycles de rétention, les enzymes sont évacuées. Un dosage régulier est donc nécessaire tant que la ration problématique est introduite.
Quel est l’apport des enzymes ?
Utiliser des enzymes permet d’augmenter le taux d’EPE (Ensilage plante entière) dans la ration, tels que le triticale, l’orge, le seigle ou le blé. Ces récoltes ont souvent un rapport prix/pouvoir méthanogène très avantageux comparé à d’autres intrants et sont disponibles en grande quantité. Les enzymes rendent donc le processus plus économique car des économies en énergie sont réalisées lorsque le digestat est plus facile à pomper et à mixer. Le taux de CH4 dans le biogaz est aussi augmenté grâce à une meilleure dégradation de la matière, rendant le processus plus rentable.
Grâce à une meilleure dégradation de la matière, la ration peut, le cas échéant, être diminuée tout en produisant la même quantité de biogaz à l’arrivée.
