Fort de ses quarante années d’expérience dans la mesure de débit d’hydrogène, la société Bronkhorst est aujourd’hui le seul fabricant à proposer une gamme aussi large de débitmètres massiques thermiques, couvrant des débits de gaz allant de 0,014 mln/min à 11 000 m3n/h.
Pourtant, dans les domaines de la production, de la distribution et du stockage de l’hydrogène, le débitmètre massique thermique est rarement préconisé. En effet, la majorité des débitmètres massiques thermiques utilisés dans les installations de gaz industriel sont des débitmètres à insertion, basés sur un principe anémométrique, tenant compte seulement de la conductivité thermique du gaz (K). Cette technologie a ses limites dans le cas du gaz hydrogène, car la conductivité thermique de l’hydrogène est très différente du fluide de calibration (air ou azote). La modélisation est alors médiocre, cet appareil est par conséquent proscrit pour l’hydrogène.
Le débitmètre massique thermique Bronkhorst repose sur un tout autre principe : la calorimétrie. Son capteur, unique et breveté, embarque une technologie semi-calorimétrique et se compose d’un tube capillaire pourvu de capteurs de température et d’éléments chauffants. Cette technique de mesure dépend majoritairement de la chaleur massique du gaz (Cp). Ainsi, la chaleur massique de l’hydrogène étant similaire au fluide de calibration (air ou azote), la modélisation du gaz hydrogène est fiable et son étalonnage est précis, offrant des performances proches de celles d’un débitmètre Coriolis pour un coût deux à trois fois moins élevé.
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