Wessling France accompagne les producteurs d’énergies renouvelables afin de rendre leurs activités beaucoup plus productives et d’augmenter la qualité de leur production en réalisant des analyses dans son laboratoire. Nous avons rencontré Robin T’Jampens, responsable du pôle valorisation de déchets et Arnaud Chotel, ingénieur technico-commercial au sein du même pôle de la société.
Quel métier exercez-vous et en quoi consiste-t-il ?
Arnaud Chotel : Je suis ingénieur technico-commercial. Je réponds aux sollicitations des clients et les accompagne dans leurs demandes d’analyses. Je fais aussi beaucoup de prospection dans le but d’agrandir notre activité sur la partie valorisation des déchets. En parallèle, j’interviens sur le terrain pour détecter des pertes de biogaz à l’aide d’une caméra thermique.
Robin T’Jampens : J’ai trois casquettes. La première est la même qu’Arnaud, celle de technico-commercial. Je fais donc du dimensionnement de projet avec nos clients, du conseil technique, de la réalisation d’offres. Je suis également adjoint au directeur de site et j’interviens ponctuellement sur la partie analytique pure dans le laboratoire d’analyses et de valorisation des déchets dont j’ai participé à la conception il y a 7 ans.
Quels sont les aspects de votre métier que vous aimez le plus ?
Robin T’Jampens : Ce qu’on aime tous les deux dans ce métier, c’est le contact avec les clients et la diversité des tâches, des projets, des clients, la gestion de tous les imprévus et des problèmes à résoudre. Chaque journée est différente en fonction des besoins des clients et de la période, il n’y a pas vraiment de routine possible ! Rien qu’en méthanisation, les demandes sont vraiment très variées : analyse des intrants, du digestat, du biogaz… On doit sans cesse s’adapter. Il y a beaucoup de projets sur mesure, les clients nous donnent des thématiques ou des objectifs spécifiques et il y a régulièrement des projets qui demandent de la créativité. On se démène toujours pour trouver une solution. Il y a d’abord une phase de réflexion et de conception avant de traiter l’échantillon, puis on rentre dans la phase d’applicabilité au laboratoire. Il faut alors adapter la méthode d’analyse en permanence.
Diriez-vous que vous exercez un métier qui a du sens ?
Arnaud Chotel : Oui, vraiment. La filière a de l’avenir. La situation géopolitique le montre bien : nous devons être capables de produire notre propre énergie, et si possible une énergie verte. Au lieu de juste enfouir nos déchets, on peut les valoriser et créer de l’énergie avec. À notre échelle, on participe à cette chaîne de valeurs et on se sent utile !
Quelle formation avez-vous suivie et a‑t-il été facile de trouver du travail à l’issue de celle-ci ?
Arnaud Chotel : J’ai fait 5 années en école d’ingénieur à Isara à Lyon. J’ai intégré Wessling en octobre 2021. Je venais tout juste de finir mes études !
Robin T’Jampens : J’ai intégré Wessling il y a 10 ans. Pendant 4 ans, je poursuivais mes études en parallèle : licence pro après un IUT en Génie bio et 3 ans d’école d’ingénieur à Isara également. Et je suis resté chez Wessling. Il ne faut vraiment pas hésiter à postuler : Wessling recrute sur des postes comme les nôtres mais aussi sur des postes plus techniques. On ne peut que vous encourager à nous rejoindre !
