Les prix actuels du gaz naturel, qui atteignent des records au niveau mondial, et les préoccupations croissantes en matière de sécurité énergétique rendent les projets de capture et de commercialisation du méthane de plus en plus attractifs. Ils permettent en effet de réaliser des économies, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de débloquer de nouvelles réserves de gaz substantielles, selon une nouvelle analyse de S&P Global Commodity Insights.
L’analyse, portant sur 6 régions clés (Amérique du Nord, Afrique du Nord, Asie centrale-Chine, Nigeria, Australie-ANASE et Méditerranée orientale), révèle que la capture et la commercialisation de 70 % du méthane perdu et du gaz brûlé dans ces régions équivalent à 80 milliards de mètres cubes de gaz. L’analyse révèle notamment que la capture du méthane perdu permettrait de générer 40 milliards de mètres cubes supplémentaires — soit plus que la demande annuelle totale de la France — en seulement 2 ou 3 ans. La capture et la commercialisation de ce gaz permettraient simultanément de réduire les émissions de GES de plus de 750 Mt CO2e*, soit une quantité équivalente aux émissions annuelles totales de l’Allemagne.