Avec le déploiement de la méthanisation, il y a aujourd’hui une pénurie de compétences pour élaborer, construire ou piloter les unités. Spécialiste du recrutement, borea recherche des profils avec le savoir-faire, mais aussi le savoir-être.
Depuis six ans, borea accompagne les entreprises dans le secteur de la transition énergétique pour recruter leurs collaborateurs. « L’énergie au cœur de l’humain » : cette devise de borea montre l’importance des compétences en énergies renouvelables nécessaires pour accompagner cette transition. Dans ce secteur, les innovations côtoient souvent la passion pour créer un nouveau modèle énergétique.
Les demandes de postes à pourvoir dans la méthanisation représentent aujourd’hui 40 % des recrutements de borea. « Nous sommes au plus près de l’ensemble des acteurs de la filière, bureaux d’études, concepteurs, constructeurs, installateurs, équipementiers, exploitants agricoles et investisseurs finaux, pour trouver les candidats correspondant aux différents postes », indique Jean-Philippe Burtin, fondateur de borea.
Ingénieurs, mais aussi techniciens et pilotes d’unités de méthanisation sont parmi les profils les plus recherchés, avec une tension entre une offre importante de postes et des candidats plus rares. Nous avons mis en place des passerelles entre les écoles qui proposent des formations spécifiquement méthanisation et leurs futurs diplômés, l’objectif restant d’ouvrir des portes sur des profils transverses. »
Profils complexes
« Étant moi-même fils d’agriculteur et exploitant, je sais que les profils “agricoles” que je connais bien sont particulièrement recherchés pour la gestion d’unités de méthanisation. Gérer une unité de méthanisation demande des compétences multiples qui peuvent aller de la logistique des flux de matières à la sécurité en passant par la conduite d’engins et la maintenance ! Les candidats ayant une culture « agricole » ont souvent ces compétences. Ce secteur a donc toute l’attention de borea, mais ce n’est pas le seul. Les candidats peuvent provenir également des secteurs de la logistique, du transport de matières par exemple, ou de l’industrie, mais aussi de la filière déchets. »
L’adéquation du candidat au poste, à sa situation géographique et à sa motivation est bien sûr examinée de près. « Mais, dans notre démarche de recrutement, si nous cherchons bien entendu des candidats ayant des compétences et un savoir-faire, nous portons aussi une attention particulière au savoir-être, comme notamment le potentiel de flexibilité et d’apprentissage. » Un bon pilote d’unité de méthanisation saura gérer les intrants avec des performances de production de gaz supérieures. Il maîtrisera la maintenance préventive afin de réagir rapidement pour éviter des coûts de réparations ou d’arrêts. Cela rend son rôle essentiel dans les unités de plusieurs millions d’euros qui génèrent des chiffres journaliers importants. « Chez borea, notre mission est de trouver les acteurs qui porteront la croissance du secteur de la méthanisation. »