Pour lutter contre les embouteillages et la pollution, la ville de Papeete, en Polynésie française, a décidé de subventionner l’achat de vélos. Après un premier échec en 2017, Papeete a décidé de renouveler l’opération et de subventionner l’achat de vélos neufs, classiques ou électriques. L’objectif : réduire l’afflux de voitures dans le centre-ville et lutter contre la pollution.
Cette subvention sera versée aux habitants âgés d’au moins 16 ans, dans la limite de 70 % du prix d’achat, avec un plafond à ne pas dépasser.
Cette décision s’inscrit dans le projet mobilité de Papeete et de la semaine de la mobilité (16–22 septembre). Rémy Brillant, secrétaire général des services à la mairie de Papeete, a précisé que « les bénéficiaires s’engageaient à utiliser le vélo pendant au moins trois ans avant de le revendre. Dans le cas contraire, ils devront rembourser à la commune la somme perçue. »
Si cette décision est louable et a même été saluée, l’idée d’imposer les vélos sera ardue tant il est vrai que la voiture règne en maître dans la capitale. Aucun espace urbain n’est épargné par la présence des quatre-roues. Pis, les pistes cyclables sont rares, au grand désespoir d’une population véritablement « mordue » de vélo. La mairie a donc commandé une étude pour identifier des solutions et faire en sorte que le vélo reprenne du terrain sur la voiture. Pour mieux intégrer le vélo, c’est l’urbanisation qu’il faut repenser avec les questions du stationnement des voitures, de la place et des tracés des pistes cyclables en fonction de l’espace disponible. La sécurité est également au cœur des réflexions avec notamment, la limitation de vitesse des véhicules en fonction des pistes cyclables, des zones piétonnières, etc.