Ces dernières années, les initiatives des universités québécoises se multiplient en vue d’encourager la mobilité durable de leurs apprenants. L’université Laval, l’université du Québec à Montréal (UQAM), l’université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et l’université de Montréal tendent à être exemplaires.
L’idée de l’université Laval de mettre en place un laissez-passer universitaire (LPU), pour réduire son empreinte écologique et augmenter la fluidité sur son campus, remonte à 2005. Pourtant, elle est bien devenue réelle à la rentrée 2019. Pour seulement 30 dollars par mois (coût normal 108,25 dollars), le LPU donne à ses adhérents un accès illimité aux services de transports publics, pour les sessions d’automne et d’hiver. Depuis 2012, l’université promeut l’usage du vélo en adaptant ses infrastructures : casiers sécurisés pour les vélos, stations de gonflage de pneus, pistes cyclables revues pour assurer une meilleure interconnexion avec celles de la ville. Toutes ces mesures font que l’usage de la voiture personnelle a fortement diminué.
Après deux ans de participation au projet « Les employeurs s’activent pour la mobilité », l’UQAM voit déjà les fruits de son travail : rien qu’au mois de septembre, 9 000 personnes se déplaçaient à vélo sur le campus.
L’UQTR quant à elle a mené une étude auprès des 1 699 élèves sur les déterminants du transport actif. Avec les contributions de 37 établissements scolaires, dont une douzaine d’écoles primaires de la région, elle a pu confirmer que la distance entre la maison et l’école est un facteur déterminant. Ceux qui vivent à moins de 1,6 km de l’école ont plus de chances de s’y rendre à pied ou à vélo. S’y ajoutent les conditions météorologiques, l’autonomie parentale et les politiques scolaires.
Quant à l’université de Montréal (UdeM), elle s’est vu décerner la certification « Vélosympathique » de Vélo Québec pour les efforts mis en place par sa communauté durant les années précédentes.