L’INERIS (L’Institut national de l’environnement industriel et des risques), partenaire récurrent de nos éditions, a publié le 25 septembre 2018 un dossier thématique relatif à la filière bois-énergie. En effet, bien que le bois ait le statut de première énergie renouvelable sur le territoire, son utilisation comme combustible fait débat.
Le rapport publié par l’INERIS regroupe des études relatives à la combustion du bois en foyers domestiques et se focalise donc sur les différentes émissions entraînées par le processus de combustion du bois. Soutenue par la récente publication de la programmation pluriannuelle de l’énergie, cette ressource qui s’inscrit dans le Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (le PREPA, rédigé en 2017) s’avère notamment responsable de 59 % des émissions d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et de 44 % des particules fines primaires. Des paramètres qui viennent donc accentuer les effets néfastes de la combustion du bois sur le plan de la qualité de l’air.
Certaines bonnes pratiques sont donc à respecter : maintenir l’humidité du bois en deçà de 25 % ou encore choisir son essence de bois. En effet, certains bois engendreront des émissions plus importantes, tels que le chêne et certains résineux, contrairement à d’autres variétés telles que le hêtre. Bien entendu, contrôler le vieillissement de l’appareil de chauffage, l’utiliser à allure normale, notamment en phase d’allumage (80 % des émissions polluantes ayant lieu durant le premier quart d’heure après l’allumage à froid), sont autant de points essentiels que les utilisateurs doivent prendre en considération.