Une étude réalisée par Sea/LNG confirme les atouts environnementaux du GNL (gaz naturel liquéfié) pour le transport maritime. Sea/LNG regroupe des acteurs clés de la chaîne de valeur du GNL : sociétés de transport, ports, équipementiers (liste non exhaustive), qui visent à l’utilisation de GNL comme combustible marin.
L’étude porte sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) des moteurs marins actuels. Elle révèle qu’il est possible de réduire de jusqu’à 21 % les émissions de GES grâce au GNL, comparativement aux combustibles à base de pétrole. Elle confirme également que les autres émissions (oxydes de soufre, oxydes d’azote, particules) sont proches de zéro avec le GNL. Les réductions d’émissions « du puits au sillage » (Well to Wake) entre GNL et mazout se situent entre 14 % et 21 % pour les moteurs à deux temps à régime lent et entre 7 % et 15 % pour les moteurs à quatre temps. L’approvisionnement en GNL marin est en pleine expansion. Selon Chad Verret, partenaire de l’étude et président du conseil d’administration de SGMF (The Society for Gas as a Marine Fuel), le GNL satisfait et dépasse toutes les exigences actuelles pour les combustibles marins, en termes de conformité de contenu et d’émissions de GES.
Avec le doublement de la flotte mondiale de navires ravitailleurs en GNL au cours des 18 prochains mois, et le déploiement de ces navires dans les principaux centres d’avitaillement, le GNL en tant que combustible marin devient immédiatement disponible. Cette optimisation de la chaîne d’approvisionnement est un signe fort dans l’adoubement général du GNL. Idéalement, le bioGNL et le GNL synthétique, tous deux entièrement interchangeables avec le GNL d’origine fossile, offrent la possibilité d’importantes réductions d’émissions supplémentaires.