Selon le rapport bisannuel publié par l’université de Yale (États-Unis), la France occupe la deuxième position dans l’Indice de performance environnementale (IPE), derrière la Suisse. Cette dixième édition du rapport classe 180 pays selon 24 critères environnementaux, parmi lesquels la qualité de l’air et des eaux, la préservation des ressources naturelles animales, végétales et minérales, et de la biodiversité, etc., eux-mêmes répartis dans deux objectifs principaux de politique environnementale : la santé environnementale (40 %) et la vitalité de l’écosystème (60 %).
Le premier de la liste, la Suisse, est distingué par ses « engagements de longue date envers la protection de la santé publique et de ses ressources naturelles », alors que la France excelle dans la deuxième catégorie d’objectifs, « la vitalité de l’écosystème » en concentrant ses efforts sur la qualité de l’air et la protection des espaces naturels et marins.
Le classement démontre le rapport direct entre la richesse d’un pays et sa performance environnementale : les pays industrialisés, la majorité européens, occupant la tête de la liste.
La qualité de l’air étant l’un des critères déterminants, la Chine (120e) et l’Inde (177e) marquent le pas à cause de la pression démographique qui a un impact direct sur la qualité de l’air.
Le rapport confirme que les pays riches arrivent à financer leurs politiques environnementales, alors que les pays en développement manquent souvent aux objectifs écologiques.