Selon l’INSEE, l’état de l’environnement en France s’améliore, mais tous les objectifs ne sont pas atteints. Ainsi, concernant la contamination des eaux par les nitrates et les pesticides, même si les pratiques agricoles changent, les concentrations de ces polluants dans l’eau ne baissent pas.
De même, bien que les rejets de polluants dans les airs aient diminué depuis 1990, on enregistre en France, comme d’autres pays européens, des concentrations de certains polluants supérieures aux normes établies pour la protection de la santé humaine.
Par ailleurs, même si la France se classe parmi les pays industrialisés émettant le moins de gaz à effet de serre par habitant – car elle produit son électricité essentiellement à partir du nucléaire –, son empreinte carbone a augmenté de 10 % entre 1995 et 2005, résultat de la croissance des importations sur cette période (+ 87 %).
Dans le secteur de l’emploi, on comptait en 2015 un million d’emplois verts en France, dont 450 000 concernent les écoactivités, soit 1,7 % de l’emploi total en France. Le nombre d’emplois verts a augmenté de 33 % sur la période 2004–2015, bien plus que l’emploi global, qui a stagné.
Autre baromètre favorable mis en avant par l’INSEE, l’offre de formations initiales et le nombre d’inscrits dans les filières environnementales ont bondi ces dix dernières années, avec + 22 % pour le nombre de formations et + 38 % pour les inscrits.
Enfin, pour modifier substantiellement les pratiques des consommateurs, la politique fiscale française devra mettre en place différentes mesures en faveur de l’environnement.