Le 25 octobre 2017 s’est tenue à Rabat, capitale du Maroc, la Conférence islamique des ministres de l’Environnement (CIME) au siège de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO). À l’issue de la Conférence, les ministres ont signé la Déclaration de Rabat sur la protection de l’environnement et la réalisation des objectifs de développement durable. Celle-ci rappelle la nécessité d’activer les recommandations des Conférences de Paris (COP21) et de Marrakech (COP22) et exhorte à adopter l’économie verte en tant que mécanisme central du développement durable en assurant une transition progressive vers elle. La CIME a souligné son souhait de « renforcement d’un cadre institutionnel international existant en matière d’environnement et de développement durable pour englober l’ensemble des droits de l’homme en matière d’égalité, de droits culturels, de réduction des disparités, et autres conditions pour la préservation du patrimoine humain, culturel, civilisationnel et religieux ». La Déclaration de Rabat appelle par ailleurs à favoriser une interaction dynamique entre les processus de développement socio-économique et les priorités environnementales « afin de promouvoir une vision islamique du développement durable ».
Par ailleurs, un document d’orientation sur les « Villes vertes » a été adopté qui souligne leur rôle dans la réalisation du développement durable. Un « programme de célébration des capitales islamiques de l’environnement et du développement durable » a été officiellement lancé, qui sera supervisé par l’ISESCO.