Le projet européen subCULTron a permis de concevoir un système de robots sous-marins interconnectés en mesure de recueillir des données sur l’habitat sous-marin de façon très innovante. Les robots sont capables d’assimiler les changements de l’environnement dans lequel ils se trouvent et de s’y adapter pour mieux enregistrer les données sur la biodiversité. Ils représentent une application très innovante d’intelligence artificielle individuelle et collective qui les amène à se comporter et à agir comme un vrai banc de poissons.
À ce jour, trois prototypes ont été réalisés et testés. Les aMussel (moules artificielles), des cylindres d’une longueur de 50 cm et un poids d’environ 2 kg, gèrent la mémoire collective à long terme du système, permettant la mémorisation des données. Les aFish (robots-poissons) sont doués d’une intelligence qui leur permet d’explorer et de contrôler les changements de l’environnement sous-marin, en communiquant avec les autres robots.
Le troisième prototype, aPad (nénuphar artificiel), constitue la plate-forme de soutien pour les autres deux typologies de robots aquatiques : ils les transportent d’une position à l’autre suivant des coordonnées GPS transmises par les satellites. En outre, ils accumulent de l’énergie à travers les panneaux dont ils sont couverts et, grâce à cette énergie, rechargent les aMussel et les aFish.
Les scientifiques peuvent suivre les mouvements des robots avec leurs Smartphones, leur donner des ordres et recevoir des feedback. Conçus pour les canaux vénitiens, ces petits robots pourront probablement être utilisés dans d’autres domaines.