Wandercraft, start-up créée en 2012 et devenue l’un des leaders mondiaux en matière d’exosquelettes autonomes, s’est fixé comme objectif de redonner l’autonomie à des personnes à mobilité réduite. Ces appareils permettraient aux personnes handicapées de pouvoir marcher de nouveau.
Wandercraft vient de lever 15 millions d’euros auprès des investisseurs afin d’obtenir les certifications nécessaires et de pouvoir entrer sur le marché mondial des centres de soins et développer le modèle « Solo » de cette technologie.
L’objectif des exosquelettes est clair : faire remarcher les gens qui ne marchent plus. Développée par une équipe de près de 30 experts en robotique – parmi lesquels 3 doctorants ou encore quelques diplômés de Polytechnique –, cet appareil utilise des algorithmes de robotique dynamique et un système avec 6 moteurs et 12 articulations robotisées afin de reproduire une marche naturelle.
L’idée est de pouvoir mettre la personne et son exosquelette en déséquilibre, pour ensuite la récupérer via la dynamique des mouvements. Un fonctionnement complexe, nécessitant ainsi le traitement de près de 30 000 informations par seconde gérées par des calculateurs ultrarapides incorporés.
Ces exosquelettes sont actuellement testés en clinique, mais pourraient arriver dans les centres de soins européens et mondiaux d’ici l’année prochaine. Pour l’instant, la technologie est réservée aux utilisateurs de fauteuil roulant ayant un bon contrôle de leur buste. Mais de futurs tests sont d’ores et déjà prévus pour les pathologies neuromusculaires et les hémiplégies.