Très abondant et énergétique, beaucoup plus propre que les combustibles fossiles, l’hydrogène intéresse de plus en plus la France où les pouvoirs publics essaient de rattraper leur retard par rapport aux autres grandes puissances industrielles (Japon, Corée du Sud, Allemagne et États-Unis).
En 2011, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) lançait un appel à manifestation d’intérêt concernant l’hydrogène et les piles à combustible. Depuis 2010, les chercheurs du CNRS se penchent sur le sujet dans le cadre du programme Énergie et les entreprises innovantes investissent de plus en plus dans l’hydrogène et les piles à combustible.
Si la possibilité de production de l’hydrogène avec l’utilisation des énergies alternatives ne fait plus aucun doute, son stockage sous une forme gazeuse ou liquide reste toujours délicat en matière de sécurité. Cependant, les techniques de stockage évoluent également et devraient permettre dans un avenir proche d’assurer une meilleure sécurité.
À titre d’exemple, l’entreprise française McPhy Energy transforme l’hydrogène en fines galettes d’hydrure de magnésium solides dont chacune emmagasine 0,5 m³ d’hydrogène, cette technologie basse pression limitant les risques d’explosion, contrairement aux technologies de stockage d’hydrogène haute pression.